jeudi 14 février 2013

En louvoyant

Être mère au travail quand on aime s’occuper de ses enfants et qu’on aime tenir maison, c’est une performance d’équilibriste. On marche sur un mince fil du temps en louvoyant d’un bord et de l’autre, jamais au centre. C’est être au travail et saisir une courte pause pour faire la liste d’épicerie, c’est répondre à des e-mails du boulot à 2 heures du matin durant un épisode d’insomnie, c’est combler chaque moment de vide par une parcelle de l’une ou l’autre de ses vies. Parfois, le fil rupture et on tombe épuisée mais on se relève toujours. En louvoyant, jamais, jamais au centre.

Je voudrais que ma maison sente le propre, je voudrais apprendre à tricoter et à faire mes confitures, apprendre à faire mon yogourt et mon pain, à cuisiner de nouvelles coupes de viande ainsi que des légumes surprenants. Hé bien, chu même pas capable d’acheter un nouveau poêlon anti-adhésif comme je me suis promis de le faire depuis janvier, un sans teflon moins toxique que mon actuel T-fal. C’est une tâche insurmontable. Car, durant les deux jours de congé du weekend, quand je dois choisir entre acheter un poêlon et apprendre à mon fils à patiner, qu’est-ce qui l’emporte ?
Je vais bloguer malgré tout.  Je n’ai rien à enseigner, tout à relater sur la facette cachée de la mère au travail. Il y a bel et bien un envers yin à la superwoman mère au boulot : la femme empreinte d’une force créatrice aimante et enveloppante, qui nourrit et embellit tout autour d’elle, elle n’est pas disparue.

mercredi 16 janvier 2013

Pratico-pratique sur Pinterest (et un lien charmant)

Source : BHG KitchenBathIdeas
Mes trouvailles récentes sur Pinterest :

Nettoyant maison pour tapis

Comment nettoyer (sans produit toxique) une planche à découper en bois

Des conseils écolos pour nettoyer la salle de bain

Des idées de rangement pour les chambres d'enfant et espaces de jeu, les espaces de travail et le garde-manger.

Ah, et voici mon blogue préféré :

Je suis Brocante Home depuis des années. L'auteur Alison May est une 'vintage housekeeper', elle s'inspire des ménagères d'autrefois pour tenir maison tout en ayant un sens de l'humour très moderne. Elle raconte son quotidien, parfois drôle, parfois déchirant, avec beaucoup de sincérité.

samedi 12 janvier 2013

Madame Plume est flyée

Chère madame Fly,

Vous devez me trouver bien ridicule. Vous savez que je suis récemment retournée au travail à temps plein. Avec deux petits dont il faut s'occuper après une journée de travail, pff, je m'imagine que je vais bloguer sur les arts ménagers, moi qui s'est engagée ici à apprendre la couture et qui n'a réussi qu'à s'acheter une nouvelle boîte de couture rose à pois blancs, même pas foutue d'apprendre à coudre un bord de pantalon. sans parler de votre recette de pschitt pschitt maison que je vous ai promis de tester à deux reprises (mais c'est parce que je n'ai plus de vaporisateur de plastique. En acheter un est dans ma liste de choses à faire. Un jour.) Ça m'attriste un peu de réaliser que mes plus grandes réussites en 2012 ont été de cesser d'acheter des carottes pré-coupées et de tuer des mouches à fruit.

Mais je m'acharne. Je ne vais pas abandonner. S'il faut poster à 2 heures du mat, je le ferai. Car je vous le dois bien, vous qui avez contribué si généreusement à mon petit blogue! En votre honneur donc : une résolution spéciale pour ce mois de janvier, une résolution pour toute l'année 2013, soit celle de suivre le cycle Fly Lady*. Oui madame!

J'ai commencé ce matin. Aujourd'hui, j'ai fait shiner mon sink comme vous le recommandez. Oh qu'il shine mon sink, je crois que je vais le contempler amoureusement (et mes enfants endormis aussi), avant d'aller me coucher. Et comme c'était le dernier jour d'une semaine Fly Lady consacrée à la cuisine, j'ai entrepris ma première tâche de mise en ordre et de nettoyage, celle de changer de poubelle. Deux petits pas de bébé vers un environnement moins chaotique et plus vivable.

Car tout en admirant les gens qui peuvent vivre paisiblement dans le chaos et la poussière, moi, je peux difficilement le faire sans être sans cesse agacée et fatiguée. Jusqu'à ce que j'atteigne un haut sommet de sérénité, que je trouve la paix intérieure par un chemin complètement détaché de mon environnement, il me faudra un minimum d'ordre et de propreté pour me sentir libre.

Alors croisons nos doigts madame Fly. Pour que ça marche, tenir mon blogue, histoire d'écrire par plaisir, et suivre Fly Lady!

* Fly Lady est un système de ménage. On commence par des étapes de base (baby steps), comme celui de nettoyer et faire briller son évier de cuisine, et ensuite, on suit le cycle. Chaque semaine du mois est consacrée à une pièce ou un ensemble de pièces à raison de 15 minutes par jour. On commence par mettre de l'ordre en se débarrassant d'objets inutiles, et quand la pièce est libérée de ses entraves, on peut doucement la nettoyer ici et là sans trop d'effort, de manière à ce que le ménage se fasse aisément au fil des semaines.

jeudi 10 janvier 2013

Oust aux mauvaises odeurs

Mes écharpes et foulards puent. Monsieur Plume a constaté que ça pue près de notre lit et après inspection (par reniflement) des environs, nous avons trouvé que l'odeur provient d'un panier d'osier contenant mes écharpes et foulards. J'ai cherché sur le web la solution pour enlever la mauvaise odeur. Comme ils sont propres, il semble qu'une bonne aération dehors au frais fera l'affaire. Voici un site qui décrit comment se débarrasser des mauvaises odeurs des vêtements, transpiration, poisson, etc. www.ehow.com/get-smells-out-of-clothes/

jeudi 27 décembre 2012

Le long chemin vers les biscuits rêvés


 
Deux jours avant Noël, je décide de faire des biscuits au beurre et de les décorer de manière très rudimentaire avec l'aide de mon fiston de 3 1/2 ans, pour que ça sente bon dans la maison, pour que ça soit festif et pour encourager l'intérêt naissant de mon petit envers la cuisine. Jamais fait de biscuits au beurre de ma vie. Alors je choisis une recette populaire sur le site www.recettes.qc.ca et je ma lance. Le résultat est plutôt décevant : il n'est pas facile de les couper à l'emporte-pièce avant la cuisson et les biscuits ont bon goût mais ont une texture poudreuse et sèche. Après quelques recherches sur le web, je constate que j'ai fait tout ce qu'il faut - pas d'erreur évidente qui puisse expliquer le résultat mitigé - mais mon inexpérience m'a fait choisir une recette qui contient beaucoup de fécule de maïs par rapport aux recettes classiques de biscuits au beurre et qui convient plus ou moins bien au découpage avant cuisson. Certaines personnes aiment peut-être sentir la fécule fondre dans la bouche à chaque bouchée mais je trouve au contraire que c'est fort déplaisant, cette sensation prend le dessus sur le goût délicat de beurre et de sucre. M'enfin, fiston et moi avons décoré les biscuits en rigolant et le Père Noël, indulgent, a bien voulu les manger lors de sa visite en laissant quelques miettes derrière lui.

À la St-Valentin, j'espère tester une nouvelle recette de biscuits au beurre. Et cette fois, je rêve de les découper en forme de coeur, et de les décorer convenablement avec une glace royale. Voici un site web qui liste toutes les étapes de la préparation de biscuits au beurre : recette, découpage et cuisson. La recette me semble plus onctueuse que ma recette de Noël. http://sweetapolita.com/2011/03/steps-to-making-the-perfect-sugar-cookie-and-cookie-pop/
 
Image de http://sweetapolita.com



 

dimanche 23 décembre 2012

George Sand et les confitures

George Sand sur les confitures :

On ne peut pas confier cette besogne. Il faut la faire soi-même et ne pas la quitter un instant. C’est aussi sérieux que d’écrire un livre.

vendredi 21 décembre 2012

Ricarrrrrrdo et la mijoteuse

Si j'étais une immigrante récemment installée au Québec, ou peut-être une femme sans enfant, je serais perplexe devant l'immense popularité de Ricardo. C'est un personnage médiatique fort sympathique, certes, mais ses recettes, aussi délicieuses soient-elles, réinventent rarement la roue. Et pourtant, parmi mon cercle d'amies 'mamans' vivant au Québec, les recettes de Ricardo ont la cote. Oh Ricarrrrrrrrrdo.

Récemment, Monsieur Plume et moi discutions de la popularité de la cuisine de Ricardo. Nous en sommes venus à la conclusion que parmi les personnalités culinaires du moment, Ricardo est sans doute celui qui répond le mieux aux besoins des familles. Recettes faciles à réaliser, plaisant aux enfants comme aux adultes avec un nombre raisonnable d'ingrédients, y compris de bonnes réinterprétations simplifiées de classiques culinaires qu'on n'oserait autrement pas affronter après une journée chargée au travail ou à la maison. Mon seul reproche à Ricardo est son amour exagéré pour la viande de porc que j'abhorre pour des raisons non religieuses.

En échange contre ma participation à une série de sondages, j'ai eu le plaisir de choisir un cadeau parmi une liste composée essentiellement de livres de recettes. Pour la plupart très chics. Mais à quoi bon commander un livre rédigé par un chef vedette d'un restaurant haut de gamme, les recettes sont longues de plusieurs kilomètres, nécessitent des ingrédients ou des coupes de viande que je ne trouverai pas à mon épicerie habituelle. J'ai deux jeunes enfants et je vais bientôt retourner travailler à temps plein. Il me faut des recettes simples avec des ingrédients simples. Sans me questionner, certaine de faire le bon choix, j'ai donc sélectionné le nouvel ouvrage de Ricardo : La mijoteuse.

Le livre répond à mes attentes. Il contient des recettes très faciles et qui à première lecture, me semblent très savoureuses, du genre qu'on ne peut rater, respectueuses du budget d'une famille de classe moyenne, d'autant plus que la longue cuisson à la mijoteuse permet l'utilisation de coupes de viandes plus coriaces et donc plus économiques. Et tout a été écrit sur l'utilité de la mijoteuse quand on travaille et qu'on a des enfants, rien à écrire de neuf sur le sujet.

Madame Plume est une femme honnête. Je n'ai essayé qu'une seule recette à ce jour : La goulash. Verdict familial : excellent!

Je vais bientôt essayer d'autres recettes appropriées pour le temps froid : Boeuf stroganov, Tajine de poulet aux dattes et au citron, Osso buco, Lapin braisé, Lasagne à la mijoteuse et quelques dessert. Le livre contient aussi des recettes végétariennes.

Ricardo. La mijoteuse : De la lasagne à la crème brûlée. Les Éditions La Presse, Montréal, 2012.