jeudi 27 décembre 2012

Le long chemin vers les biscuits rêvés


 
Deux jours avant Noël, je décide de faire des biscuits au beurre et de les décorer de manière très rudimentaire avec l'aide de mon fiston de 3 1/2 ans, pour que ça sente bon dans la maison, pour que ça soit festif et pour encourager l'intérêt naissant de mon petit envers la cuisine. Jamais fait de biscuits au beurre de ma vie. Alors je choisis une recette populaire sur le site www.recettes.qc.ca et je ma lance. Le résultat est plutôt décevant : il n'est pas facile de les couper à l'emporte-pièce avant la cuisson et les biscuits ont bon goût mais ont une texture poudreuse et sèche. Après quelques recherches sur le web, je constate que j'ai fait tout ce qu'il faut - pas d'erreur évidente qui puisse expliquer le résultat mitigé - mais mon inexpérience m'a fait choisir une recette qui contient beaucoup de fécule de maïs par rapport aux recettes classiques de biscuits au beurre et qui convient plus ou moins bien au découpage avant cuisson. Certaines personnes aiment peut-être sentir la fécule fondre dans la bouche à chaque bouchée mais je trouve au contraire que c'est fort déplaisant, cette sensation prend le dessus sur le goût délicat de beurre et de sucre. M'enfin, fiston et moi avons décoré les biscuits en rigolant et le Père Noël, indulgent, a bien voulu les manger lors de sa visite en laissant quelques miettes derrière lui.

À la St-Valentin, j'espère tester une nouvelle recette de biscuits au beurre. Et cette fois, je rêve de les découper en forme de coeur, et de les décorer convenablement avec une glace royale. Voici un site web qui liste toutes les étapes de la préparation de biscuits au beurre : recette, découpage et cuisson. La recette me semble plus onctueuse que ma recette de Noël. http://sweetapolita.com/2011/03/steps-to-making-the-perfect-sugar-cookie-and-cookie-pop/
 
Image de http://sweetapolita.com



 

dimanche 23 décembre 2012

George Sand et les confitures

George Sand sur les confitures :

On ne peut pas confier cette besogne. Il faut la faire soi-même et ne pas la quitter un instant. C’est aussi sérieux que d’écrire un livre.

vendredi 21 décembre 2012

Ricarrrrrrdo et la mijoteuse

Si j'étais une immigrante récemment installée au Québec, ou peut-être une femme sans enfant, je serais perplexe devant l'immense popularité de Ricardo. C'est un personnage médiatique fort sympathique, certes, mais ses recettes, aussi délicieuses soient-elles, réinventent rarement la roue. Et pourtant, parmi mon cercle d'amies 'mamans' vivant au Québec, les recettes de Ricardo ont la cote. Oh Ricarrrrrrrrrdo.

Récemment, Monsieur Plume et moi discutions de la popularité de la cuisine de Ricardo. Nous en sommes venus à la conclusion que parmi les personnalités culinaires du moment, Ricardo est sans doute celui qui répond le mieux aux besoins des familles. Recettes faciles à réaliser, plaisant aux enfants comme aux adultes avec un nombre raisonnable d'ingrédients, y compris de bonnes réinterprétations simplifiées de classiques culinaires qu'on n'oserait autrement pas affronter après une journée chargée au travail ou à la maison. Mon seul reproche à Ricardo est son amour exagéré pour la viande de porc que j'abhorre pour des raisons non religieuses.

En échange contre ma participation à une série de sondages, j'ai eu le plaisir de choisir un cadeau parmi une liste composée essentiellement de livres de recettes. Pour la plupart très chics. Mais à quoi bon commander un livre rédigé par un chef vedette d'un restaurant haut de gamme, les recettes sont longues de plusieurs kilomètres, nécessitent des ingrédients ou des coupes de viande que je ne trouverai pas à mon épicerie habituelle. J'ai deux jeunes enfants et je vais bientôt retourner travailler à temps plein. Il me faut des recettes simples avec des ingrédients simples. Sans me questionner, certaine de faire le bon choix, j'ai donc sélectionné le nouvel ouvrage de Ricardo : La mijoteuse.

Le livre répond à mes attentes. Il contient des recettes très faciles et qui à première lecture, me semblent très savoureuses, du genre qu'on ne peut rater, respectueuses du budget d'une famille de classe moyenne, d'autant plus que la longue cuisson à la mijoteuse permet l'utilisation de coupes de viandes plus coriaces et donc plus économiques. Et tout a été écrit sur l'utilité de la mijoteuse quand on travaille et qu'on a des enfants, rien à écrire de neuf sur le sujet.

Madame Plume est une femme honnête. Je n'ai essayé qu'une seule recette à ce jour : La goulash. Verdict familial : excellent!

Je vais bientôt essayer d'autres recettes appropriées pour le temps froid : Boeuf stroganov, Tajine de poulet aux dattes et au citron, Osso buco, Lapin braisé, Lasagne à la mijoteuse et quelques dessert. Le livre contient aussi des recettes végétariennes.

Ricardo. La mijoteuse : De la lasagne à la crème brûlée. Les Éditions La Presse, Montréal, 2012.

dimanche 9 décembre 2012

Résolution de décembre : Cusiner une grosse volaille

Alors que je n'ai même pas accompli ma résolution de décembre, voici que je me lance dans celle de décembre : cuisiner une grosse volaille. Une dinde, un chapon, et dans mes rêves les plus fous, une oie.

J'ai grandi dans une famille quelque peu dysfonctionnelle. J'ai un vague souvenir de Noëls joyeux - des invités, un bon repas, des parents qui s'aiment un tout petit peu! - chez moi durant ma petite enfance. Par la suite, les Noël familiaux sont devenus mornes ou tendus ou les deux à la fois. Nous ne célébrions quasiment pas à la maison. J'ai vécu quelques beaux Noëls chez des membres de la famille, mais quand on ne fête pas dans le foyer familial, le coeur est rempli de tristesse au milieu de la fête, car il prend alors pleinement conscience de ce qu'il lui manque profondément, chez lui, dans ce qui devrait un lieu d’amour et de bien-être.

Un jour, j'ai rencontré mon prince charmant avec qui j'élève maintenant nos deux enfants. Il m'a appris à aimer Noël. Avant même d'avoir des enfants, nous décorions la maison, nous achetions un beau sapin, nous faisons jouer de la musique de circonstance, nous nous préparions un bon petit gueuleton lorsque nous fêtions en amoureux ou avec des invités, nous nous donnions des cadeaux. Avec l'arrivée des enfants, ces gestes ont perdu toute trace de banalité car je souhaite si fort leur transmettre des traditions et imprégner en eux des souvenirs joyeux qui les consoleront dans les moments cahoteux de leur vie adulte.

Mais la dinde... C'est l'étape infranchissable. Je n'ai pas souvenir de ma mère cuisinant une dinde. Je n'ai aucune idée des étapes à suivre. Ça me semble une sinécure. Pourtant, afin de symboliquement fermer la porte aux Noëls tristounets de ma jeunesse et pour faire vivre à fond l'expérience de Noël à mes enfants, j'ai décidé d'affronter la bête. Si je manque de courage, ce sera un chapon. Et si je suis ambitieuse, une oie, quoique je crois que je vais réserver celle-ci pour le jour où j'aurai de nombreux invités. Ça les épatera. Mais il faut commencer par le commencement! Choisir la volaille, la faire dégeler, la farcir (Avec quoi, mais avec quoi?), la mettre au four (Dans un plat que je ne possède pas encore et que je dois donc acheter), l’arroser (À quel intervalle ?)… Misère et joie de Noël.

mardi 4 décembre 2012

Résolution de novembre, Madame Plume perd des plumes

Je n’ai pas tenu ma résolution du mois de novembre, celle d’apprendre à coudre. Je me suis engagée à recoudre les boutons sur tous mes vêtements dans le besoin et puis voilà, j’ai été malade, mes deux cocos ont été malades, j’ai encore été malade… et puis, et puis, blah, blah, blah (liste d’excuses), et puis surtout, ma boîte de couture a besoin d’un sacré ménage, il faut y mettre de l’ordre avant de m’en servir.

Ma magnifique boîte à couture. Observez ses qualités ergonomiques.

















Alors, pas encore de décompte de boutons recousus mais un porte-clé fait main avec des jolis boutons trouvés au fond de ma boîte à couture. Une inspiration provenant d’un vieux numéro du magazine Marie-Claire Idées. Un ruban est inséré dans les boutons et refermé avec un simple noeud. On glisse le ruban dans un porte-clé banal et le tour est joué. J'aurais aimé un mince fil de cuir au lieu d'un ruban mais je n'en ai pas trouvé.  

Le magnifique porte-clés, après des heures et des heures de travail acharné.


















Et un placard à lingerie rangé,
tel que promis, parce que oui, je suis capable de tenir mes promesses mais pas toujours en temps voulu.
Mon placard à lingerie.

samedi 1 décembre 2012

En commençant par l'évier

Voici un nouveau message de mon amie Mme Fly qui, vous l'aurez deviné, porte ce nom car elle est une adepte de la méthode Fly.

Le ménage, ça ne fait rire personne en général, et comme c’est une corvée, on a tendance à procrastiner.  Pourtant on est toujours obligé de s’y mettre à un moment donné. Il y a quelques années, en surfant sur le net j’ai découvert la méthode du  « Fly » : Méthode d’organisation pour entretenir la maison, les papiers, les RDV, les cartes de vœux, préparer Noël, économiser de l’argent, cuisiner des bons petits plats maison et retourner à une forme de simplicité écologique. Et oui, tout ca à coup de 15 minutes par jour.
 
Le principe est très simple, enfantin même, mais tellement contraire à tout ca qu’on a fait jusqu’à présent qu’on a du mal à le mettre en place au départ. Comme toute bonne nouvelle habitude, il faut s’y tenir un bon 21 jours pour que ca devienne une routine. Ce principe de base ? Un tout petit peu à la fois, très régulièrement. Rien de révolutionnaire en soi, mais d’une efficacité terrible lorsque mise en place.
 
Première étape : On commence par la cuisine. L’évier doit être propre, sec et vide, tous les soirs en allant se coucher. Oui, ça prend 5-10 mins le soir pour le faire, et on a la flemme après une journée intense au travail, à la maison avec les enfants… je sais. MAIS quel plaisir de se lever préparer le café du matin dans une cuisine propre et nette !  (La mienne est nette quand je me couche, et à sac quand je me lève parce que mes deux grands prennent leur petit déjeuner quand j’émerge… mais bon… ) Voici une photo de mon évier :
 

Alors, on commence par là ! Oui je sais que le salon aurait besoin de plus de soin, que la planche à repasser croule sous la pile. Mais ce soir, vous vous couchez avec un évier nickel !  Si votre entourage s’étonne de cette subite envie, faites leur un sourire et ne répondez rien ... un peu de mystère ! Et si vous voulez plus de détails sur la méthode, vous pouvez aller sur le site de Mme FlyLady, Flylady.net.