Dans la bibliothèque ménagère de Mme Plume, il y a ce chouette ouvrage de Dominique Loreau : 'Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi'.
L'auteure habite au Japon depuis une trentaine d'année. L'esprit zen est au coeur de l'ouvrage, en ce sens que le ménage n'est pas qu'une simple corvée dont il faut se débarrasser le plus rapidement possible, mais un chemin vers la liberté intérieure. Chemin tranquille - dont on se délecte, en prenant le temps de nettoyer et de ranger avec respect et souci du détail - mais débarrassé d'objets encombrants et de gestes inutiles et ainsi, efficace et assez compatible avec le mode de vie occidental.
Le ménage est décrit comme une activité noble, au même titre que toute activité professionnelle. Prendre soin de son intérieur est aussi légitime et important que de prendre soin de son corps. Faire le ménage apaise l'âme quand on s'y adonne entièrement sans maugréer, il est aussi l'occasion de bouger et de s'étirer. Et contrairement à que les publicitaires essaient de nous vendre, il exige peu d'outils ou de produits chimiques et certainement aucun qui soit toxique.
Extrait:
''Rien n'est difficile quand les activités ont un sens. Si le ménage nous semble pénible, c'est avant tout parce que nous l'envisageons comme tel. On n'est pas obligé de faire le ménage : on s'oblige à le faire. Lorsqu'une personne est envahie par le sentiment que sa besogne est fastidieuse, parce qu'elle est répétitive, elle trouvera du réconfort dans l'idée que le résultat de ses efforts est double; l'un d'eux est extérieur, éphémère, c'est le repas préparé, une maison nette; mais l'autre est intérieur, invisible et durable : la personne sait qu'elle fait oeuvre d'amour dans ses humbles besognes, et tandis que ses mains s'activent, son âme s'enrichit. Sa vie semble prendre alors davantage de sens. Ses tâches ménagères ne sont alors plus un esclavage routinier mais un bienfait caché, un cycle de travaux agréables qui servent à son développement et contribuent à illuminer son existence.''
Le ménage est décrit comme une activité noble, au même titre que toute activité professionnelle. Prendre soin de son intérieur est aussi légitime et important que de prendre soin de son corps. Faire le ménage apaise l'âme quand on s'y adonne entièrement sans maugréer, il est aussi l'occasion de bouger et de s'étirer. Et contrairement à que les publicitaires essaient de nous vendre, il exige peu d'outils ou de produits chimiques et certainement aucun qui soit toxique.
Extrait:
''Rien n'est difficile quand les activités ont un sens. Si le ménage nous semble pénible, c'est avant tout parce que nous l'envisageons comme tel. On n'est pas obligé de faire le ménage : on s'oblige à le faire. Lorsqu'une personne est envahie par le sentiment que sa besogne est fastidieuse, parce qu'elle est répétitive, elle trouvera du réconfort dans l'idée que le résultat de ses efforts est double; l'un d'eux est extérieur, éphémère, c'est le repas préparé, une maison nette; mais l'autre est intérieur, invisible et durable : la personne sait qu'elle fait oeuvre d'amour dans ses humbles besognes, et tandis que ses mains s'activent, son âme s'enrichit. Sa vie semble prendre alors davantage de sens. Ses tâches ménagères ne sont alors plus un esclavage routinier mais un bienfait caché, un cycle de travaux agréables qui servent à son développement et contribuent à illuminer son existence.''
Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi
Dominique Loreau
Marabout (Hachette Livre), 2011
C'est décidé, je l'offrirai à mes enfants lorsqu'ils quitteront le foyer familial pour leur appartement!
RépondreSupprimerMme Papillon